http://www.scribd.com/doc/16368175/Triptico-as-Linguas-Suman
http://cadernodelingua.wordpress.com/2009/05/06/sumate-como-docente-ao-manifesto-da-cgendl/
domingo, 14 de junio de 2009
martes, 5 de mayo de 2009
Quero ir a Lugo, de Celso Emilio Ferreiro
Concurso de tradución do ano académico 2007-08. Versión ao francés
À Lugo
Xosé Terra, mon frère dans la mélancolie,
le poète et barreur de brouillards a dit:
“après d’après-demain
j'irai avec mon ami à Glasgow”
À Glasgow, je dis, on dit que le vent est vert
et il dort, se reposant sur un coussin de mouettes.
À Glasgow les hommes sont très étranges
et on dit qu’ils vivent défiant la loi de la gravitation.
Mais je ne souhaite pas aller à Glasgow
ni après ni jamais, mon ami Xosé Terra,
puisqu’il y a beaucoup à voir dans ma terre.
Je veux aller à Lugo,
et me perdre dans les rues de l’eau,
dans les sentiers du crépuscule,
sur les places des enfants blonds
en chantant avec les cloches
et avec les dernières lumières des fenêtres.
Parcourir la contrescarpe
des hauts murs des rêves
qui entourent les anciens domaines de la ville.
Un ciel de feu doux de cytinelle
au-dessus des toits en acier
fleuri avec des fougères à la tombée du jour
avec le fleuve-père par son côté en tintant
comme une chute, à la recherche des navires.
Je veux aller à Lugo
pour franchir las portes insomniaques,
une par une
sous les biroutes qui scrutent la lune
et connaissent des forêts sacrées d’autres temps
et les secrets humbles des violettes .
Parler de nos choses:
du pays de nulle part,
des îles non-existantes,
de l’arbre de l’écume,
des lutins, de l'oiseau phénix,
des poissons qui pleurent.
et aussi, doucement,
avec la voix de notre temps,
parler de la douleur des hommes qui nous regardent,
des battements de plomb dans nos oreilles,
de la main attachée à la roue des moteurs,
en disant au revoir à la fumée
qui émane tristement des toits.
Celso Emilio Ferreiro
Traduction : Manuel Paz Castañal1º Francés
À Lugo
Xosé Terra, mon frère dans la mélancolie,
le poète et barreur de brouillards a dit:
“après d’après-demain
j'irai avec mon ami à Glasgow”
À Glasgow, je dis, on dit que le vent est vert
et il dort, se reposant sur un coussin de mouettes.
À Glasgow les hommes sont très étranges
et on dit qu’ils vivent défiant la loi de la gravitation.
Mais je ne souhaite pas aller à Glasgow
ni après ni jamais, mon ami Xosé Terra,
puisqu’il y a beaucoup à voir dans ma terre.
Je veux aller à Lugo,
et me perdre dans les rues de l’eau,
dans les sentiers du crépuscule,
sur les places des enfants blonds
en chantant avec les cloches
et avec les dernières lumières des fenêtres.
Parcourir la contrescarpe
des hauts murs des rêves
qui entourent les anciens domaines de la ville.
Un ciel de feu doux de cytinelle
au-dessus des toits en acier
fleuri avec des fougères à la tombée du jour
avec le fleuve-père par son côté en tintant
comme une chute, à la recherche des navires.
Je veux aller à Lugo
pour franchir las portes insomniaques,
une par une
sous les biroutes qui scrutent la lune
et connaissent des forêts sacrées d’autres temps
et les secrets humbles des violettes .
Parler de nos choses:
du pays de nulle part,
des îles non-existantes,
de l’arbre de l’écume,
des lutins, de l'oiseau phénix,
des poissons qui pleurent.
et aussi, doucement,
avec la voix de notre temps,
parler de la douleur des hommes qui nous regardent,
des battements de plomb dans nos oreilles,
de la main attachée à la roue des moteurs,
en disant au revoir à la fumée
qui émane tristement des toits.
Celso Emilio Ferreiro
Traduction : Manuel Paz Castañal1º Francés
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